3Nvi3 D3 M0tS
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 Personnes brisées, personnes passionnées.

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2 participants
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Mero
Habitué de la P.N.
Habitué de la P.N.
Mero


Féminin
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Localisation : Antony
Date d'inscription : 30/03/2007

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MessageSujet: Personnes brisées, personnes passionnées.   Personnes brisées, personnes passionnées. Icon_minitimeMer 20 Mai - 0:52

Texte écris il y a un an, beaucoup modifié depuis.
Je pense avoir modifié le maximum de chose pour en faire une histoire correcte ^^'

A vous de juger =)




J’ai toujours cru que faire l’amour ce n’était qu’une histoire de plaisir.
Que tout ce qui comptait c’était la frénésie de deux corps en sueurs.
Ce n’était jamais qu’un outil de manipulation, une puissance dévastatrice.
Les visages n’importe peu.
Les caresses encore moins.

Une rue vide.
C’était encore la fin d’une de ces soirées où les jeunes veulent tout oublier.
Je sortais de cette maison enfumée, les drogues diverses ne m’étant plus d’aucune utilité.
Je n’étais pas seule, j’essayais de combler le vide avec quelqu’un : c’est ce que j’ai toujours fais.
On me dit que je fais jeune. Que je fais jeune malgré mes habits et mon maquillage.
On aime mon air absent mais facile. Mes attitudes un peu décalées.
C’est ce qu’ils recherchent.
Ils ne posent jamais de questions.
Une étreinte, mais le vide et toujours là.

La rue s’illumine.
Je marchais vers nul part, encore dans cet état que je ne connais que trop bien.
Tu étais en face de moi.
Je crois que je ne marchais pas droit, c’est ce qui t’as fait sourire.
J’ai souris aussi, après tout j’étais encore à la recherche de cette chose indéfinissable qui pourrait me combler.
Tu m’as parlé, je t’ai simplement regardé.
Tu aurais pu me dire n’importe quoi, je t’aurais suivis jusqu’au bout du monde si tu avais pu me satisfaire.

Parce que j’étais encore vidée de toute humanité,
Parce que je te croyais comme les autres à vouloir simplement me toucher,
Je t’ai suivis.
Pas besoin de discuter chéri,
Pas besoin que tu saches mon âge pour avoir envie de moi cette nuit.
Nous sommes montés dans cet immeuble trop blanc,
Tu as ouvert ta chambre si soigneusement rangée.
Je souriais encore, c’était beau toutes ces choses brillantes et colorées.
Je ne me sentais pas perdue, tout était simplement flou.
Je me suis allongée sur ce lit aux draps impeccables.
Le reste, je le connaissais par cœur.

Tout aurait dû être sous contrôle, mais je n’ai pas su comprendre ce qu’il m’arrivait cette nuit.
Tu n’as pas fait comme les autres et ça restera encore un mystère pour moi.
Parce que même si nous avons froissé ces draps, tu n’as pas voulu de moi.
Je me suis relevée, j’étais presque vexée.
Tu as ris, me disant que j’étais jolie quand j’étais remontée.
Et ce flou qui entourait mon monde s’est un peu dissipé.
Parce que, tu sais, je n’avais jamais été jolie pour personne.
Mais je ne me laisse pas aussi facilement avoir. Et tu avais l’air de le savoir.
Je n’ai rien dis. Je me suis rallongée et toute ma fatigue m’a assommé.

Le lendemain, ta voix résonnait encore en moi.
Je ne savais pas où j’étais mais en grande habituée je n’avais pas l’air déboussolée.
Je remis mes vêtements en place, me souvenant de ma tentative échouée.
Je ne te voyais pas, ton visage se dissipait dans ma mémoire comme si tu n’avais jamais existé.
J’ai voulu partir, ce n’était qu’une soirée.
Je n’avais même pas vraiment l’air d’être changée.
Tu es apparu de nul part et m’a demander de rester.
J’ai ris, comme on rit d’une situation qui nous dépasse, de quelque chose de tellement stupide pour être vrai. Je me suis quand même retournée.
Je ne pourrais jamais décrire ton visage, tes traits fin et tes yeux grands ouverts me suppliant de rester.
Je n’ai jamais senti de danger. Tu avais plutôt l’ai abattu, c’est toi qui paraissait avoir besoin d’aide.

J’ai erré comme une ombre dans ta si belle chambre d’hôtel de luxe.
On ne se parlait pas. Je ne te dévisageais même pas.
Parce que, tu sais, je n’ai jamais aimé tes yeux.
Ils ont toujours eu cette innocence qui me tue.
Mais je sentais pourtant ton regard voulant décrypter tout mes gestes.
Tu semblais vouloir tout savoir. Je me sentais comme emprisonnée dans ce trop plein d’attention.
Je suis restée, pas pour toi, non.
Je suis restée parce que je n’avais nul part où aller.
Et qu’il me semblait que le vide se refermait.

Tu sais, je n’ai pas voulu y croire à cette caricature de conte de fée.
Je ne suis pas de ce monde, je recherche l’ombre pour mieux me cacher de ceux qui ne me comprenne pas.
C’était facile pour moi de rester là, de jouer ce jeu, de profiter de l’instant présent.
Tu semblais me vouloir que pour toi. Je n’avais pas la force de partir.

Tu sais, j’ai pu voir que ce n’était qu’une histoire de manipulation amoureuse.
Que ce que tu désirais le plus c’était de ne plus être seul.
Tu m’avais dis que tu avais vu la même détresse en moi.

L’Amour… C’était le mot que tu utilisais le plus souvent.
L’amour dégoulinant qui m’a toujours envie de renoncer.
Je ne recherche pas ça.
Je ne suis pas faite pour ça.
Ne comprends-tu pas ?

Mon visage de fille déjà trop consumée par la vie devait te faire envie.
Comme si tu voulais me changer pour oublier tes propres démons.
Me rendre heureuse c’était une façon comme une autre de te libérer.
Je n’ai aucune excuse d’avoir profiter de ta gentillesse, de ton attention.
J’ai voulu essayé d’être comme les autres, rien qu’une fois.
Tu semblais le candidat parfait.

Sans pouvoir l’expliquer, je ressentais de plus en plus l’envie de te connaître.
Dépasser l’image que ton physique m’imposait, cette image de garçon trop bien pour avoir poser à un regard sur moi.
Ton double visage me consternais toujours.
Cette capacité que tu as de passer pour un gamin souriant toujours ébloui par la vie puis l’instant d’après un homme aux traits tirés et les yeux songeurs.

Les paroles importe peu.
C’était un jeu de regards permanent.
Je suis faible, je me fait forte à tes yeux.
Je me cache pour ne pas avoir à m’expliquer.
Mais tu souris encore, tu sais que tout cela n’est qu’un jeu.
Sans mots, tu sembles savoir tout de moi.
Cette attitude toujours aguicheuse pour combler ce vide,
Tu m’as dis que tu avais fait ça, toi aussi.
Mon étonnement t’as fait rire. Je ne pensais pas être si docile.

Peut-être que c’était ça.
Qu’il fallait s’apprivoiser et rester dans notre cage jusqu’à se qu’on apprenne à se faire confiance.
Ton corps tout entier… ne faisant plus qu’un avec le mien.
Comblant le vide, devenant comme une chose si précieuse à mes yeux.
Un brusque réveil, l’envie d’un « Toi & Moi ».
Comme si c’était si évident à présent…
L’envie de belle chose, de sourire, de vivre, d’être heureux.
De recréer le monde, de le baptiser « Notre Monde » et oublier les autres autour.

Mais les choses ne se font pas aussi facilement, tu sais.
Mettre deux personnes trop usés par la vie ensemble ne donne jamais rien de bon.
On se consume, on s’utilise pour compenser le manque.
La vie n’est pas un cadeau tant que l’on ne dépasse pas la peur de l’avenir.
Ce n’était pas réel, cette relation trop rapide qui n’a fait que nous déchirer.
Vite dévorés par une passion enivrante,
Vite dépassés par nos propres sentiments.

Je t’en ai voulu de m’avoir attirée, de m’avoir fait jouer dans ton jeu.
Je t’en ai voulu pour toutes les choses qu’un simple de tes regards pouvait déclencher en moi.
C’est douloureux de sentir les méfaits des sentiments.
De voir lentement couler des larmes de nos yeux que l’on croyait à tout jamais perdu dans ce brouillard vitreux.
Je n’y étais plus habituée.

J’aurais voulu que tout cela dure l’éternité.
C’est bien la seule fois que j’ai eu cette envie folle…
De me sentir immortelle par la grandeur d’un amour.
De notre amour.

Ta main s’était posée sur la mienne, m’annonçant le retour à la réalité que l’on redoutait tant.
J’ai appris à te connaître, tu as appris à m’aimer pour ce que j’étais.
J’ai appris à faire confiance, tu as appris ce qu’il fallait changer dans ta vie.
Le jeu avait pris fin à l’instant même ou notre vide s’était comblé par notre présence mutuelle.

Ne gâchons pas ce moment…
Où nos cœurs se sont enfin mis à battre à l’unissons.
Où la vie commençait à prendre un sens pour toi comme pour moi.

Ne gâchons pas ce moment.
Ne regarde pas en arrière, oublie mes larmes et mon amour.
J’effacerais ton image pour aller de l’avant.

Mais, au plus profond de moi,
Je ne t’oublierai pas.
Jamais.



*
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MessageSujet: Re: Personnes brisées, personnes passionnées.   Personnes brisées, personnes passionnées. Icon_minitimeMar 2 Mar - 15:25

Beau texte. Il me rappelle un livre que j'ai lu et qui m'a beaucoup chamboulée. Hell de Lolita Pille, vous connaissez ?
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