Paysage aux milles visages

C'était une mini nouvelle pour le bahu...

Une longue allée de cyprès défilait devant lui, par delà la plaine on ne distinguait rien d’autre que la clarté du crépuscule, et de la fumée émergeait lentement du toit des petites chaumières, décidément cet endroit était vraiment magnifique.
Le soleil s’embrasait, tendit que les premiers rayons de lune traversaient le ciel, illuminant les landes d’une lueur bleutée. Les premières étoiles apparaissaient autour de la voie lactée, et plusieurs galaxies restaient visibles à l’œil nu.
Au loin, une imposante forêt s’élevait sur la colline, les cimes de ces arbres étrangement immobiles, tandis qu’en contrebas s’étendait la surface parfaitement lisse d’un immense lac.
Oui, le bonheur n’était plus très loin…
Qui aurait pu imaginer qu’existe sur cette terre un lieu tel que celui-ci, démuni de temps, de sons, d’odeurs, et pourtant si sublime ?
Car ici, malgré la gaieté du lieu, le silence régnait en maître, et les quelques personnes visibles entre les larges ruelles n’esquivaient pas un mouvement, ne prononçaient pas un mot, comme frappés par un horrible malheur qui échappait à Cédric.
Celui-ci balaya le village du regard : au centre était une grande fontaine de pierre grossièrement sculptée, elle aussi en suspend, l’eau émergeant de son sommet comme ayant été paralysée par un étrange phénomène.
Au dessus d’elle, apparaissait ce qui semblait être un oiseau, également immobile, flottant dans le ciel.
Un étrange sentiment s’empara du jeune-homme, comme les vestiges d’un bonheur enfui à tout jamais, une terrible malédiction retirant au temps le droit de s’écouler, et de toute part le malheur s’empara de lui. Etait-il condamné, comme ces pauvres figurines inconscientes, à tomber pour ne plus jamais se relever ? A laisser détruire les sens des hommes et les éléments de la nature ? Et pourquoi ce paysage qui lui avait parut tout d’abord si attrayant s’était révélé sombre et angoissant ?
Cédric détourna les yeux, et sourit, reconnaissant à ces cotés sa sœur, et le salon de ces grands parents. Une douce mélodie s’élevait du vieux magnétophone, tendit que le chat faisait ses griffes sur la chaise en osier.
En bas du grand cadre situé devant lui, il put lire « Village aux milles facettes, 1936», jamais un tableau ne l’eut autant captivé, la fatigue sans doute…

Oh!
Ca fait du bien de te revoir ici... ^^
C'est presque comme si ça me faisait tout drôle, après les tonnes de messages que l'on s'est envoyés...

La description est vraiment bien faite, on s'y croirait...
Je ne sais pas quoi dire d'autre, à part que mon coeur à fait un bon en voyant de nouveau ton nom sur cette page noire =)

^^ Moi aussi ça m'a fait du mien de voir ton nom bleu sur le fond noir.

J'aime la description c'est très bien écrit.
J'aime aussi l'intrigue.
J'aime Smile

Oui, j'aime aussi.
Tes mots manquaient à ce forum, ils sont si beaux...