Douce lueur sur le chemin de terre,
Un chant d'oiseau qu'on ne peut faire taire,
Douce lueur qui adoucit le coeur,
Le coeur de celui qui se meurt.
Un lapin passe par là,
Devant le corps déjà bien las.
Un regard puis il s'enfuit,
Le corps et déjà si engourdi.
Douce lueur qui s'étteint peu à peu,
Elle aura fait de son mieux.
Déjà les paupières se referment,
Le corps restera sur la terre ferme.
La nuit s'abat sur le chemin de terre,
L'oiseau est partit vers sa chaumière.
Le corps froid et meurtris,
Restera à jamais dans l'oubli.